Le samedi 7 décembre 2024, les sénateurs de la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) ont approuvé à l’unanimité (15 voix pour, aucune contre) le projet de loi de finances 2025 et son annexe fiscale. Présenté par le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, ce budget, d’un montant de 15 339,2 milliards de FCFA, marque une augmentation de 11,8 % par rapport à celui de 2024.
Une feuille de route pour le développement économique et social
Le projet de loi, structuré en 31 dotations et 153 programmes pour les institutions et ministères, repose sur des objectifs ambitieux :
• Une croissance économique projetée à 6,3 %, soutenue par une inflation en baisse à 3,7 % grâce au Plan National de Développement (PND 2021-2025) et au programme économique avec le FMI (2023-2026).
• Un déficit budgétaire réduit à 3 % du PIB, conformément aux normes de l’UEMOA.
• Un accent mis sur les investissements dans les secteurs moteurs de la croissance et les projets favorisant la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales.
Une annexe fiscale axée sur la modernisation et la compétitivité
Le ministre Adama Coulibaly a également détaillé l’annexe fiscale 2025, composée de 42 articles et articulée autour de quatre axes :
1. Renforcement des moyens de l’État : élargissement de l’assiette fiscale et lutte contre l’évasion fiscale internationale.
2. Soutien aux entreprises : adoption de mesures pour améliorer leur compétitivité.
3. Simplification du dispositif fiscal : rationalisation des procédures.
4. Modernisation fiscale : accompagnement du secteur privé tout en maximisant les ressources publiques.
Un processus rigoureux et inclusif
Pendant 5 jours, les membres du gouvernement ont défendu les budgets de leurs ministères respectifs devant le Sénat. Les débats ont couvert des secteurs stratégiques comme l’agriculture, le commerce et l’industrie, avant la clôture par le ministre des Finances.
Avec ce vote unanime, les sénateurs ont donné au gouvernement les moyens nécessaires pour poursuivre les projets de développement en faveur des populations. La discipline budgétaire, essentielle pour atteindre les objectifs fixés, restera au cœur de la gestion des finances publiques.
Le budget 2025, symbole de modernisation et de développement inclusif, constitue une étape clé dans la stratégie de croissance de la Côte d’Ivoire.