L’ arrestation d’ Axel Ludovic N’guetta, alias "Macron 1er", a fait sortir le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) une fois de plus de sa zone. Dans une déclaration rendue publique le mardi 4 mars 2024, Brédoumy Soumaïla, secrétaire ex adjoint chargée de la communication et porte-parole du parti, s’est exprimé sur cette affaire qui soulève de nombreuses interrogations.
Une perquisition brutale
Selon le porte-parole du PDCI-RDA, l’ activiste a été interpellé par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC) à la suite d’une plainte pour diffamation déposée par Jean-Louis Billon, cadre du parti. Toutefois, le PDCI-RDA s’étonne des conditions de cette arrestation, dénonçant une perquisition jugée "brutale et humiliante" sans convocation préalable.
Brédoumy Soumaïla a également pointé du doigt la rapidité avec laquelle cette procédure a été menée. "Tout son matériel informatique, ses appareils photo et autres équipements de travail ont été saisis" , a-t-il révélé. Après son audition devant un procureur adjoint, un mandat de dépôt a été émis contre Axel N’guetta, le conduisant à son incarcération au pôle pénitencier d’Abidjan (ex-Maca).
Un appel au respect de l’État de droit
Le PDCI-RDA voit dans cette affaire une tendance inquiétante d’arrestations ciblant les cadres de l’opposition. Face à cette situation, le parti appelle au respect des principes démocratiques et interpelle la communauté nationale et internationale sur les risques pour la stabilité du pays.
Brédoumy Soumaïla exhorte les militants du PDCI-RDA à rester mobilisés et vigilants face à ce qu’il qualifie de "manœuvres visant à affaiblir le parti. Dans un contexte politique sensible, le PDCI-RDA insiste sur la nécessité de préserver la cohésion sociale et le respect des libertés fondamentales.