Selon un communiqué de Masdar, ladite institution et le gouvernement ivoirien ont signé un accord.
La Côte d’Ivoire a signé un accord avec Masdar, entreprise basée aux Émirats Arabes Unis, pour étudier le développement d’une centrale solaire de 50 à 70 mégawatts (MW).
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"Masdar et le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie exploreront le développement conjoint de centrales solaires photovoltaïques en Côte d’Ivoire, en commençant par une première centrale de 50 à 70 mégawatts (MW)". Masdar a noté via un communiqué.
L'objectif de Masdar est de fournir 100 gigawatts d’énergie verte dans le monde d’ici 2030 et voit "un énorme potentiel" pour ce secteur en Afrique, souligne le même communiqué.
Par ailleurs, l’un des objectifs de durabilité de la Côte d’Ivoire est de produire environ 45% de l’électricité à partir de sources d’énergie propres d’ici 2030. Cet objectif coïncide également avec le programme "Etihad 7" des Émirats arabes unis, qui vise à financer des projets d’énergie renouvelable en Afrique, dans le but d’atteindre une capacité de 20 gigawatts d’ici 2035.
Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Coulibaly, a affirmé que son pays avait créé un plan directeur intégrant des sources solaires, hydroélectriques et de biomasse pour la croissance de ses installations.
Le directeur général de Masdar, Mohamed Al Ramahi, a noté qu’il existe un énorme potentiel pour les énergies renouvelables en Afrique, en particulier compte tenu du rythme de croissance de l’économie du continent.
"Avec le développement et la croissance massifs prévus de l’Afrique, et les faibles niveaux actuels de pénétration de l’énergie propre, nous voyons un énorme potentiel pour le secteur des énergies renouvelables à travers le continent", affirme-t-il.
Il ajoute aussi que : "cet accord soutiendra les objectifs de la Côte d’Ivoire en matière d’énergie propre et contribuera à stimuler le développement économique durable de la nation".
Masdar et trois pays africains ont conclu des accords en janvier pour créer des projets d’énergie renouvelable d’une capacité combinée maximale de cinq gigawatts.