Djamo a annoncé en février dernier qu'il avait été accueilli dans Y Combinator, un célèbre accélérateur d'entreprise. C'est la première fintech ivoirienne à intégrer cette institution. Créée il y a 2 ans, la start-up a pu lever 14 millions de dollars auprès de YC, ainsi que de 3 autres investisseurs principaux, Enza Capital, Oikocredit et Partech Africa. Il y a aussi d’autres investisseurs participants, dont Janngo Capital, P1 Ventures, Axian et Launch Africa.
Djamo qui est une fintech lancée par Régis Bamba et Hassan Bourgi, fournit des services financiers à la population sous-bancarisée ou non bancarisée. Il se concentre sur les marchés francophone où moins de 25% des adultes ont des comptes bancaires.
Pourtant, l'expérience avec les opérateurs mobile money a montré que les millions de natifs parlant français étaient avides de services financiers et ce, au cours des 10 dernières années. Cette facilité permet donc à des startups comme Djamo de s’appuyer sur ces infrastructures de paiement existantes pour démocratiser l’accès financier dans les sphères bancaires et de l’argent mobile.
Concrètement, Djamo permet aux clients en Côte d’Ivoire d'envoyer de l’argent de leurs comptes bancaires vers des portefeuilles d’argent mobile, et vice-versa. Il a tiré parti de cette caractéristique pour créer une gamme complète de services financiers.
Djamo a des produits comme une carte de débit Visa qui permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne sur des sites tels qu’Amazon, Alibaba ou Netflix. Ils existent d’autres produits tels que des comptes virtuels pour les transactions peer-to-peer, un produit pour recevoir des salaires et un produit d’épargne automatique qui offre des conseils sur les objectifs financiers des clients.