Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale grave qui survient lorsque l'apport sanguin à une partie du cerveau est interrompu ou réduit, privant ainsi les tissus cérébraux d'oxygène et de nutriments. Bien que de nombreuses personnes soient conscientes des symptômes classiques de l'AVC tels que l'engourdissement soudain d'un côté du corps, la confusion et les troubles de la parole, il y a plusieurs aspects de cette condition potentiellement mortelle que beaucoup ignorent. Voici ce que vous ne savez peut-être pas sur l'AVC.
Il existe principalement deux types d'AVC : l'AVC ischémique et l'AVC hémorragique.
- AVC ischémique : Le plus courant, représentant environ 85% des cas, est causé par un caillot sanguin bloquant une artère dans le cerveau.
- AVC hémorragique : Moins fréquent mais plus mortel, il est causé par la rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau, entraînant une hémorragie.
2. Les AVC silencieux
Saviez-vous qu'il existe des AVC silencieux ? Ceux-ci ne présentent pas de symptômes immédiats et visibles mais peuvent causer des dommages permanents au cerveau. Ils sont souvent découverts par hasard lors d'imageries cérébrales effectuées pour d'autres raisons. Ces AVC silencieux augmentent le risque de démence et de futurs AVC.
3. Facteurs de risque insoupçonnés
En plus des facteurs de risque bien connus tels que l'hypertension, le diabète, le tabagisme et l'obésité, il existe d'autres facteurs moins évidents :
- Apnée du sommeil : Ce trouble du sommeil peut augmenter considérablement le risque d'AVC en raison de la diminution intermittente de l'oxygène dans le sang pendant le sommeil.
- Migraine avec aura : Les personnes souffrant de migraines accompagnées de troubles visuels ou sensoriels (aura) ont un risque légèrement plus élevé d'AVC.
- Infections : Certaines infections, notamment celles des voies respiratoires, peuvent augmenter temporairement le risque d'AVC.
4. Le Temps, un facteur critique
Le traitement rapide est essentiel pour minimiser les dommages causés par un AVC. Le slogan "Le temps, c'est du cerveau" reflète l'importance de réagir rapidement. Pour un AVC ischémique, un médicament thrombolytique peut dissoudre le caillot si administré dans les 4-5 heures suivant les premiers symptômes.
5. Les AVC chez les jeunes
Contrairement à une idée reçue, les AVC ne touchent pas seulement les personnes âgées. Environ 10% des AVC surviennent chez des individus de moins de 50 ans. Les causes chez les jeunes peuvent inclure des anomalies cardiaques, des troubles de la coagulation sanguine, et même l'usage de drogues illicites.
6. La réadaptation, une longue route
La récupération après un AVC peut être un processus long et ardu, nécessitant une réadaptation intensive. Cela peut inclure la physiothérapie, l'orthophonie, et des interventions psychologiques pour aider les patients à retrouver leurs fonctions et leur indépendance.
7. Prévention des AVC
La prévention est la clé pour réduire le risque d'AVC. Adopter un mode de vie sain, gérer les conditions médicales sous-jacentes et surveiller régulièrement sa santé sont essentiels. Des mesures telles que l’arrêt du tabac, la réduction de la consommation d'alcool, l’exercice physique régulier et une alimentation équilibrée peuvent significativement diminuer le risque d'AVC.