Felix Houphouët Boigny
Considéré comme le père de la nation ivoirienne, il est le premier président de la Côte d'Ivoire. On lui doit le développement économique du pays. Un peu controversé par rapport à ses accointances avec la France, il a dirigé en bon père de famille la Côte d'Ivoire pendant plus de 30 ans. Jusqu'à ce jour, son ombre plane sur les autres présidents qui lui ont succédé. Un parti politique porte même son nom et est composé d'une coalition de leaders politiques qui se disent ses héritiers.
Les femmes de la marche de Bassam
En 1949, des partisans du PDCI-RDA (Bernard Dadié, Jean-Baptiste Mockey et plusieurs autres personnes) sont emprisonnés par les colons à Bassam. Pour demander leurs libérations, plusieurs femmes ont marché sur la ville. Elles étaient dirigées par des dames comme Marie Sery Koré, Anne Marie Raggi ou Lamad Camara. Cette action de 5000 femmes a non seulement influencé fortement la libération de ces hommes un an plus tard mais a aussi positionné la femme dans la sphère politique ivoirienne.
Bernard B. Dadié
Bernard Dadié est un illustre écrivain. Bien avant d'utiliser sa plume, il faisait preuve de militantisme en luttant pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire. En effet, il était membre du PDCI-RDA comme son père. Ses prises de positions l'ont conduis en prison en 1949. Bernard Dadié est aussi connu comme le père de la littérature ivoirienne. Il a visité presque tous les genres : roman, nouvelles, poésie, théâtre...
En 1965, il a obtenu le Grand prix littéraire d'Afrique noire pour "Patron de New York", et le prix UNESCO/UNAM en 2016 pour son action en faveur de la culture africaine. Le Grand Prix des mécènes de l'édition 2016 des Grands Prix des associations littéraires lui a également été décerné le 9 mars 2017 au Cameroun, en hommage à toute son œuvre bibliographique.
L'abbé Pierre-Michel Pango et Pierre-Marie Coty
Ces 2 personnalités sont à la base de l'hymne nationale de la Côte d'Ivoire : l'Abidjanaise. La musique a été composée par l'abbé Pierre-Michel Pango et les paroles sont de l'abbé Pierre-Marie Coty, paroles auxquelles le ministre Mathieu Ékra rajouta quelques modifications.
En 1959, ayant apprécié la direction du chœur lors de la messe en l'honneur des 25 ans de sacerdoce de l'abbé René Kouassi, Felix Houphouët Boigny a demandé expressément et avec insistance à l'abbé Pango de se présenter pour le concours de l'hymne.
Douk Saga
Douk Saga, de son vrai nom Doukouré Stéphane a été le précurseur d'un nouveau genre musical en Côte d'Ivoire, le coupé-décalé. Il l'a conçu dans un contexte sensible alors que la Côte d'Ivoire était en crise politico-militaire. Ce nouveau style de musique a aidé les ivoiriens dans ces moments compliqués. Le coupé-décalé étant plus qu'un genre musical, c'est un style de vie.