La littérature ivoirienne a vu se succéder plusieurs auteurs de renom dont l'un des plus prolifique est Camara Nangala. Il occupe une place spéciale parmi les auteurs de la littérature jeunesse ivoirienne. À travers ses livres captivants, cet écrivain talentueux a réussi à laisser une empreinte indélébile sur l'enfance de nombreux Ivoiriens. Revenons sur quelques livres.
Camara Nangala a vu le jour à Katiola, dans le centre-nord de la Côte d'Ivoire, le 10 novembre 1955. Après avoir suivi des études en électronique et télécommunications, il choisit de partager son savoir en devenant professeur de mathématiques et de sciences physiques. Il a enseigné dans le secondaire général à Abidjan.
En parallèle de sa carrière éducative, Camara Nangala se consacre à l'écriture, explorant divers genres tels que la poésie, la nouvelle, le roman et la littérature jeunesse. Sa plume talentueuse et diversifiée lui a valu des distinctions notables, notamment en tant que lauréat des concours "Raconte-moi une histoire" et "Une histoire pour l'an 2000", organisés par les Éditions Centre d'édition et de diffusion africaines (CEDA) à Abidjan, entre 1989 et 1999.
Ces œuvres les plus marquantes
Toutes ces œuvres sont significatives et ont de l'impact. Celles présentées ci-dessous ont été soit utilisées dans l'enseignement scolaire ivoirien ou appréciées des lecteurs.
Le Cahier noir
C'est l'histoire d'un père qui contracte un nouveau mariage et qui finit par négliger ses enfants, Nafiomo et de Katinan, deux orphelins. Chaque jour, ils consignent leurs épreuves dans un cahier noir, une chronique poignante de leur réalité. Pourtant, leur père finit par mettre la main sur ce cahier noir, dévoilant ainsi leur secret familial.
La Poupée
La Poupée est un livre qui met au cœur les inégalités sociales. Tout commence quand la poupée débraillée de Yémikan, qui vit dans un taudis suscite l'intérêt de Mimie qui, elle vit dans une superbe villa en face. C'est l'histoire de deux mondes différents qui finissent par cohabiter.
La fille au grand cœur
Dans ce livre, on parle de Ama, l'héroïne, qui s'engage dans la lutte contre les rumeurs qui circulent dans son école depuis que Kambiré, le meilleur dribbleur en football, est tombé malade. Certains insinuent qu'il pourrait être atteint du sida. Elle s'efforce également d'aider son ami à réussir son année scolaire tout en facilitant le diagnostic et le traitement de sa maladie.
Le Messager
Avec "Le Messager", vous retrouverez Cheick, un jeune citadin, qui découvre son village natal pour la première fois. Poussé par la curiosité, il se dirige vers une grotte dans l'espoir d'y trouver des traces de Samory, l'une des figures majeures de la résistance à la colonisation. Au cours de son exploration, Cheick fait des rencontres imprévues.
Le médaillon magique
C'est une histoire fantastique qui mêle les dieux de l'Egypte antique et l'histoire politico-militaire de la Côte d'Ivoire. Pénali a reçu de son père, revenu d'Egypte, un médaillon représentant la moitié du visage de Néfertiti, femme à la beauté légendaire et épouse du célèbre pharaon Akhenaton. Pourtant ce bijou représente le début de ses problèmes qui l'emmène en Suisse.
Un Papy sympa
Pour Sékongo Arouban, instituteur à la retraite, rien n'est plus important que passer du temps avec son petit fils Alex. Lors de son séjour à Abidjan, son attention a été attirée par Wourou Fatô et son groupe d'enfants de la rue dont Petit Dablé, sidéen presque mourant. Il finit par convaincre ses enfants, tous de hauts cadres ; Disso, Brissi, Maclan, Kissa, Apatiô et Mikan de venir en aide à ces pauvres malheureux.
La dernière Chance
Ce livre parle de Lotioh, une jeune fille issue de conditions modestes, assoiffée de connaissances qui se bat pour réussir. Elle mène un combat acharné qui la conduit de son entrée à l'école à sa brillante diplomation à l'université. Elle s'engage ensuite à promouvoir le progrès des mentalités dans son village. Son parcours ne se fait pas sans difficulté.
Princesse Ebla
Princesse Ebla ou Marie-Audrey malgré son caractère de fille à papa et ses problèmes familiaux, elle décide de vouer sa vie non seulement à la lecture mais aux arts plastiques après sa rencontre avec l’écrivain Pognan lors d’une rencontre scolaire.