Marie Sery Koré
Rien qu'à l'évocation de ce nom, la génération de 1949 doit s'émoustiller. Marie Sery Koré pose les prémices du féminisme par son activisme. Elle organise le boycott sur les produits et participe à la marche sur Bassam pour la libération des hommes du PDCI emprisonnés. Elle a été aussi présidente du comité Féminin du parti, à Treichville, en 1947. Elle était engagée pour des causes nobles et rien ne l'arrêtait quand elle s'y mettait. Elle a perdu son premier mariage à cause de son appartenance au PDCI-RDA. Née en 1912 , elle est morte en 1953 dans des conditions qui ne sont pas claires.
Anne-Marie Raggi
Anne-Marie Raggi est aussi connue pour son militantisme au sein du PDCI-RDA. Elle a été aussi de la grande délégation qui marcha sur Bassam. Elle est secrétaire générale du comité féminin de la sous-section du PDCI-RDA de Grand-Bassam de 1946 à 1974, membre d’honneur du bureau national de l’Association des Femmes Ivoiriennes (AFI) présidente de l’Association des Femmes Ivoiriennes de Grand-Bassam, membre du Conseil économique et social de 1976 à 2000 et adjoint au maire de Grand-Bassam de 1980 à 1985.
Jeanne Gervais
Jeanne Gervais, née Jeanne Ahou Siefer-N’Dri a été la première ministre de Côte d'Ivoire en 1976. C'est une époque où il n'y a pas beaucoup de femmes à des postes politiques. Avant ses fonctions politiques, elle a été inspectrice de l'enseignement primaire.
Maitre Cowppli-Bony Béatrice
Elle est la première femme avocate de Côte d'Ivoire après avoir obtenu son Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA) en 1972. Elle est finalement inscrite au Grand Tableau de l'ordre des Avocats depuis 1974 et continue d'exercer.
Constance Yaï
Constance Yaï depuis plus de 30 ans qu'elle a fondé l’Association ivoirienne de Défense des Droits de la Femme (AIDF), elle ne cesse de mener le combat pour la défense des droits des femmes. Depuis 1992 l'association milite pour la parité hommes-femmes en Côte d’Ivoire.
Elle se bat également pour faire appliquer les textes de lois existants en faveur des femmes, de même que pour sensibiliser la population à la situation particulière des petites filles en ville et en zones rurales.
Son association, entre 1992 et 2000, a obtenu le vote par le Parlement ivoirien d’une loi réprimant les violences faites aux femmes. Entre 19, 96 et 1997, Constance Yaï a initié une campagne pour la libération de Fanta Kéïta, une petite fille de 13 ans incarcérée pour avoir assassiné l’homme à qui ses parents l’ont mariée de force. La victime a été libérée après 11 mois de détention.