La restauration durable des forêts en Côte d'Ivoire
Ambroise Fayole, vice-président de la BEI, a exprimé son enthousiasme à l'idée de renforcer ce partenariat avec la Côte d'Ivoire, un allié de longue date. Il a précisé que ce financement, élaboré en collaboration avec l'Union européenne, répond à la volonté ivoirienne de protéger et restaurer ses ressources forestières. Selon lui, ce projet bénéficie non seulement à la Côte d'Ivoire, mais également à l'Afrique et à la planète.
Le ministre Tchagba a rappelé que cette demande de financement remonte à 2019, lorsqu'il a sollicité la BEI pour appuyer des actions de reboisement, sensibiliser les populations, et encourager les emplois verts au niveau local. Ce projet, préparé dans un esprit de coopération étroite, s’inscrit dans une série de mesures pour revitaliser les forêts ivoiriennes.
Restauration du couvert forestier à 20 % d'ici 2030
Ce programme s’aligne sur l'objectif national de restauration forestière, visant à porter le couvert forestier du pays à 20 % d'ici 2030. Cette ambition est soutenue par d'autres partenaires, notamment la Banque mondiale, qui contribue également via le Projet d'investissement forestier (FIP2).
En outre, Laurent Tchagba a remercié l'Union européenne, représentée par Carla Montesi, directrice du Green Deal, pour son appui continu, et a appelé à une collaboration accrue avec d'autres acteurs, notamment des institutions financières et le secteur privé. Le pays s'est fixé un objectif ambitieux d'expansion forestière, visant à doubler sa surface forestière actuelle de 3 millions d'hectares pour atteindre plus de 6 millions d'hectares d'ici 2030.