Sa solution : "je propose à la CEDEAO de créer une brigade anti-djihadiste, comprenant les militaires de tous les pays de la CEDEAO. Cette brigade se mettra en mouvement contre le djihadisme."
Pour lui, il faudrait que les Africains reposent sur leurs propres forces au lieu de faire appel aux militaires étrangers.
"La création de la Brigade règlera deux problèmes. Le premier, elle permettra de lutter contre le djihadisme, la malfaçon et le banditisme terroriste. Et le second, elle nous évitera d’appeler à tout moment les troupes européennes pour les opérations de défense de nos territoires. On peut donc se mettre en mouvement en créant notre armée pour aller lutter contre le fondamentalisme djihadiste."
Mais l'idée n'est pas entièrement nouvelle. Les dirigeants de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest avait déjà parlé. en décembre de mettre en place une force régionale qui lutterait contre le terrorisme et les coups d'État. Et ce semble être les principales urgences de la CEDEAO. D'ailleurs, Laurent Gbagbo a tenu à souligner ne pas être d'accord avec la prise de pouvoir des dirigeants burkinabè, maliens et guinéens venus par coup d'État. Mais il salue leur engagement à mettre fin aux djihadismes et souligne que les populations de ces pays respectifs sont aussi d'accord avec lui.
Enfin, le président du PPA-CI a parlé de tout sauf de ce qui semble intéresser le plus ses adhérents : la préparation aux élections de cette année.