Cet instrument qu'on a nommé "la Stratégie nationale de Sécurité routière2021-2025" (SNSR) est déjà en application avec la vidéo-verbalisation, le contrôle permanent de l’alcoolémie et l'accentuation de la lutte contre le téléphone au volant... Ces mesures permettront d'améliorer la sécurité routière avec pour objectif la réduction du nombre de tués de 25% à l'horizon 2025 et de 50% à l'horizon 2030.
Cette méthode est déclinée en sept axes majeurs qui sont :
- L'amélioration du cadre institutionnel de gestion et de coordination de la sécurité routière ;
- La protection des usagers vulnérables ;
- L’atteinte d’une mobilité sûre dans les zones urbaines ;
- La réduction de l’accidentalité des axes interurbains ;
- L’amélioration des comportements des conducteurs ;
- L'amélioration de la sécurité des transports en commun et de marchandises ;
- L’amélioration de la prise en charge des victimes d’accidents.
Malgré le nombre important d'accident, il y a eu une baisse de tués en 10 ans. 1 500 tués par an entre 2012 et 2019 contre 1 050 tués par an à fin décembre 2022. En ce qui concerne la vidéo-verbalisation, On révèle plus de 9,3 millions de cas enregistrés depuis l'entrée en vigueur de la mesure en 2021, avant de déplorer que, 95% des accidents soient dus à l'homme et 6% imputables aux mauvais états des véhicules et des routes.
Les solutions proposées sont :
- Des formations ;
- Des campagnes de sensibilisation des usagers au respect des règles de la circulation routière ;
- La répression des contrevenants et la sécurité des véhicules ;
- Le passage prochain du permis de conduire par ordinateur de sorte à réduire la présence humaine afin de crédibiliser davantage ce titre de transport ;
- Le déploiement de la vidéoverbalisation sur les axes interurbains accidentogènes.
Pour rappel, sauf indication contraire, la limitation de vitesse est de 60 km/h avec une tolérance de 10%. Il existe aussi des Formations qualifiantes dénommées ''Certificat d'Aptitude de Conducteur routier (CACR)" pour tous ceux qui voudraient devenir des chauffeurs professionnels.
Ces informations ont été données par le directeur de la Coordination des Transports terrestres et des Relations extérieures de la Direction générale des Transports terrestres et de la Circulation (DGTTC) au ministère des Transports, Étienne Kouakou, lors de la conférence de presse hebdomadaire "Tout savoir sur" (TSS) du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG), le 17 janvier 2023.