Selon Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et de l'Économie numérique, cette réforme vise principalement à améliorer la qualité et la pertinence de la formation offerte par les IFEF. L'objectif est de restructurer ces établissements pour les orienter vers la préparation professionnelle, débouchant sur la délivrance de certificats reconnus à la fois par les autorités gouvernementales et le secteur privé. Cette approche vise à renforcer les opportunités d'insertion économique pour les apprenantes des IFEF.
La réforme comprendra également une optimisation des ressources humaines, des systèmes de gestion, et de la supervision pédagogique au sein des IFEF. De plus, elle encouragera le développement de partenariats stratégiques avec les professionnels des domaines de formation, les partenaires au développement, les chambres de commerce et les collectivités locales, dans le but d'améliorer l'employabilité des diplômées des IFEF.
Amadou Coulibaly a souligné que ces établissements ont été créés dans le but de favoriser l'insertion socio-économique des jeunes filles qui ont quitté l'école prématurément ou n'ont jamais eu l'opportunité de s'y inscrire. Placées sous la tutelle du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, les IFEF ont vu le jour à l'époque de l'indépendance sous l'appellation "Foyer de la femme".