Titulaire d'un Phd en arbitrage international, le 24 novembre 2022, elle est élevée au grade de Docteure en droit (Doctor of Laws). Elle est professeur et dispense des cours en tant que Module Leader à Coventry University respectivement en Company law (droit des sociétés) et Comparative commercial remedies. Elle a réalisé ce parcours a à peine 25 ans.
Fort de ce parcours, elle a été reçue par le ministre de la jeunesse puis par le ministre de l'Enseignement Supérieur.
Les réactions
Cette visite n'a pas été du goût de tout le monde, les commentaires sous la publication d'origine le démontre bien.
Pour la majorité des plaintes qui reviennent, le ministre Diawara exhibe une doctorante ivoirienne qui n'a pourtant pas fait ses études supérieures en Côte d'Ivoire. Le ministère qu'il a en charge comprend les universités de Côte d'Ivoire et quelques-unes, surtout les publiques, traversent une véritable crise.
Pour d'autres, le système universitaire est en inadéquation avec les emplois actuels. Une autre franche parle du manque de contrôle du ministère sur ces instances, on a l'impression d'être dans un "no land"* où manque gouvernance et organisation.
Rudy Alex Ouedié écrivait : "(…) Mais sincèrement je digère très mal cette façon de faire. Cette façon de Manager la ressource humaine doctorale en Côte d'Ivoire. J'ai un sentiment d'injustice, de piétinement et d'oppression".
Herman Koné est revenu sur les problèmes qui jonchent les universités comme l'inadéquation du système LMD, la fermeture de certains départements, les longues années académiques Son commentaire a eu près de 600 likes et de nombreux partages.
De l'autre côté du verre, le ministre fait de son mieux et recevoir Yassine Sangaré ne devrait pas créer autant d'émoi. Elle mérite tous ces honneurs.
Baudoin Yapo, suppléant du député d'Azaguié est de cet avis.
"Ce n’est pas maintenant que des ivoiriens étudient dans de meilleures écoles à l’étranger, mais celle-là en est sortie la plus jeune docteure en droit. Il faut souvent accepter d’applaudir les réussites et trouver autre occasion pour faire ses critiques".
Cette publication a été le canal par lequel les jeunes ivoiriens ont crié leur désespoir.
no land* : pas de terre