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L'Iran lance attaque sans précédent contre Israël en réponse à une frappe sur son consulat

L'Iran et Israël sont en froid et sont aux abords d'une crise.
Le système de défense anti-aérien dans le nord d'Israël intercepte des roquettes lancées depuis le Liban le 12 avril 2024
Le système de défense anti-aérien dans le nord d'Israël intercepte des roquettes lancées depuis le Liban le 12 avril 2024

La riposte de l'armée israélienne

Le Hezbollah libanais ainsi que les rebelles yéménites houthis, des alliés de l'Iran, ont également participé aux attaques, avec le Hezbollah tirant des roquettes sur le plateau du Golan occupé par Israël, et les Houthis lançant des drones en direction du territoire israélien.

L'armée israélienne a indiqué avoir intercepté une grande partie des projectiles. Bien que des missiles iraniens aient touché le territoire israélien, ils n'ont causé que des dégâts mineurs, notamment sur une base militaire, sans faire de victimes, selon le porte-parole de l'armée israélienne, Daniel Hagari. De son côté, l'agence officielle iranienne IRNA a signalé des "dégâts sérieux" sur la plus importante base aérienne du Néguev.

L'entrée des États-Unis

Alors que l'Iran a appelé les États-Unis à rester en marge du conflit, le président américain Joe Biden a affirmé que les forces américaines avaient largement contribué à abattre les drones et les missiles iraniens. Il a réitéré son soutien indéfectible au Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.

La mission iranienne aux Nations unies a confirmé que cette opération, baptisée "Promesse honnête", visait à répondre à l'agression présumée d'Israël contre ses locaux diplomatiques à Damas. Elle a également déclaré que l'affaire pouvait être considérée comme close.

Suite à une demande d'Israël, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une réunion d'urgence dimanche, après que le secrétaire général Antonio Guterres a condamné ce qu'il a qualifié de "grave escalade".

De son côté, Joe Biden a annoncé qu'il convoquerait ses homologues du Groupe des Sept (G7) afin de coordonner une réponse diplomatique unie à cette attaque qualifiée d'"éhontée" de l'Iran.

La condamnation de la France

La France a condamné fermement l'attaque iranienne, avec le ministre des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, déclarant que l'Iran franchissait un nouveau seuil dans ses actions de déstabilisation et risquait une escalade militaire.

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