Plus de 13 000 porcs ont été abattus dans la sous-préfecture de Songon afin de lutter contre la propagation de la Peste porcine africaine (PPA), a déclaré Ange Gervais Ahoulé, directeur régional des Ressources animales et halieutiques d’Abidjan. C'était lors d’un entretien avec l'AIP, mercredi 9 octobre 2024. Selon lui, ces abattages, effectués depuis le mois de mai, ont touché de nombreux éleveurs de la région et ont été réalisés grâce à une collaboration étroite entre la Police, la Gendarmerie nationale, les éleveurs et les services vétérinaires.
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M. Ahoulé a salué l’engagement et la coopération des éleveurs, qui ont mis en place des points de contrôle pour assurer l’application des directives sanitaires émises par les autorités.
En plus des abattages, le ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH) a lancé une campagne de désinfection des fermes contaminées à Songon, visant à empêcher de nouvelles infections.
L'exhortation des autorités
Les autorités exhortent les éleveurs à maintenir une vigilance accrue et à suivre strictement les mesures sanitaires en place. Le MIRAH, en collaboration avec les services de santé, reste déterminé à éradiquer la PPA et à protéger le cheptel national.
Les éleveurs, quant à eux, espèrent recevoir rapidement des compensations financières de l’État, compte tenu de l'impact économique considérable que cette maladie a sur leur activité.
La Peste porcine africaine est une maladie virale qui affecte les porcs et les sangliers, entraînant une mortalité élevée parmi les animaux touchés. Bien que le virus ne représente aucun danger pour l'homme, il provoque des perturbations économiques significatives dans les régions affectées, entraînant des pertes financières importantes dues à la mort des animaux.