Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a déclaré que 35 % des lits dans les résidences universitaires en Côte d'Ivoire étaient occupés de manière irrégulière, soit 5000 lits. C'est soit par des étudiants qui ne remplissent pas les critères d'admission, soit par des personnes qui ne sont pas étudiantes. Une situation que le déguerpissement tente de régler.
Occupation illégale dans les résidences universitaires : 5 000 lits libérés en Côte d'Ivoire
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Lors d'une conférence de presse post conseil des ministres, tenue ce mercredi 16 octobre 2024 à Abidjan-Plateau, le ministre de la Communication a précisé que l'opération visant à libérer les chambres illégalement occupées avait révélé qu'environ 5 000 lits, sur un total de plus de 14 000 prévus pour les étudiants, étaient occupés par des travailleurs, voire des fonctionnaires.
Cette opération a démarré le samedi 5 octobre 2024 sur le campus de l'université Félix Houphouët-Boigny à Cocody. Elle s'est déroulée en présence des responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU).
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Les cités concernés
Plusieurs résidences, telles que celles du campus ancien, du campus INSET, du campus 2000 A et B, du campus 2000-1B, ainsi que les cités Mermoz, Rouge et Riviera 2, ont été scrupuleusement inspectées.
Selon Amadou Coulibaly, cette initiative du ministère de l’Enseignement supérieur a pour objectif de garantir aux étudiants régulièrement inscrits un cadre d’études calme et sécurisé.
