2 candidats principaux qui s'affrontent
En 2024, la course se joue entre Donald Trump, ancien président et candidat républicain, et Kamala Harris, actuelle vice-présidente et candidate démocrate. D’autres candidats, comme l'écologiste Jill Stein et l'universitaire Cornel West, tenteront également de se faire entendre, bien que leur impact sur le résultat reste limité dans un système largement dominé par les deux grands partis.
Un mandat présidentiel de 4 ans
Le président américain est élu pour un mandat de 4 ans et peut en effectuer un maximum de deux. En cas de victoire de Kamala Harris, elle pourrait se représenter en 2028. En revanche, Donald Trump, s’il l’emporte, ne pourrait plus se présenter pour un autre mandat, ayant déjà servi une première fois de 2017 à 2021.
Un vote populaire indirect
Les Américains ne votent pas directement pour leur président, mais pour 538 grands électeurs. Ces derniers, répartis par État, votent ensuite pour le candidat. Un minimum de 270 votes de grands électeurs est requis pour remporter la présidence. Chaque État dispose d’un nombre de grands électeurs calculé selon sa population, ce qui ajoute de la complexité à la stratégie des candidats.
Les états pivots au cœur de la campagne
7 "swing states" seront décisifs dans cette élection : Michigan, Arizona, Nevada, Wisconsin, Pennsylvanie, Géorgie, et Caroline du Nord. Ces États ne sont pas fermement acquis à un parti, et les candidats y intensifient leurs efforts pour obtenir un maximum de soutien. Le résultat final pourrait se jouer sur quelques milliers de voix dans ces régions stratégiques.
Le renouvellement du Congrès
En plus de la présidentielle, les électeurs renouvelleront 34 sièges de sénateurs et les 435 sièges de la Chambre des représentants. Les républicains espèrent reprendre le contrôle du Sénat, tandis que les démocrates veulent reconquérir la majorité à la Chambre des représentants. Ces élections de mi-mandat influencent directement le pouvoir d'action du futur président.
Une énorme levée de fonds
La campagne de Kamala Harris a recueilli plus d'un milliard de dollars depuis juillet, après que Joe Biden a annoncé son retrait de la course. En septembre, son équipe avait déjà dépensé 270 millions de dollars, contre 78 millions pour Donald Trump, selon des sources officielles. Ce niveau de collecte de fonds est exceptionnel et témoigne de la forte mobilisation en faveur de la candidate démocrate.
En somme, l’élection présidentielle américaine de 2024 se distingue par un contexte particulier, avec une forte mobilisation, des enjeux décisifs dans les États pivots et des dépenses record.