La coalition GPS et PPA-CI
GPS, mouvement politique fondé par Guillaume Soro, a toujours plaidé pour l’unité de l’opposition ivoirienne, en soutenant toute initiative visant à instaurer un État de droit en Côte d’Ivoire. Dans un contexte où la nation est plongée dans une crise politique et économique, marquée par la pauvreté, la violence et la corruption, GPS considère qu’il est impératif de former une coalition forte et cohérente.
L’exclusion de Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro des listes électorales pour les élections de 2025 a renforcé l’urgence de cette démarche. Ces deux figures politiques, signataires de l’Accord de Pretoria de 2005, avaient permis la participation de tous les opposants aux élections présidentielles sans exclusion. Cependant, le régime actuel, dirigé par Alassane Ouattara, semble ignorer les principes de cet accord, malgré les bénéfices politiques qu’il en avait tirés autrefois. GPS dénonce également le non-respect par le gouvernement des décisions de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de 2020, qui stipulaient la réinscription de Gbagbo et Soro sur les listes électorales.
L’unité de l’opposition pour une politique équitable en Côte d’Ivoire
Face à cette situation, GPS estime que l’unité de l’opposition est la seule voie pour rétablir une compétition politique équitable en Côte d’Ivoire. Le mouvement se dit prêt à engager des discussions avec le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et toutes les autres forces politiques de l’opposition afin de définir les modalités d’une collaboration sincère. L’objectif est de restaurer la pleine éligibilité des leaders exclus et de garantir des élections libres et transparentes en 2025.
Pour GPS, il est temps de dépasser les divergences secondaires pour se concentrer sur l’essentiel : offrir aux Ivoiriens une alternative crédible et mettre fin à un régime qui mène la Côte d’Ivoire vers la marginalisation internationale.