Le capitaine Ibrahim Traoré, Chef d'Etat au Burkina Faso, a récemment porté de graves accusations contre le président ivoirien Alassane Ouattara. Dans une déclaration fracassante, Traoré affirme qu'il existe à Abidjan des bases secrètes destinées à déstabiliser le Burkina Faso. Une nouvelle qui choque encore les réseaux sociaux.
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Le capitaine Traoré a souligné que ces installations sont activement impliquées dans des opérations visant à saper la stabilité et la sécurité de son pays.
"Il y a bel et bien à Abidjan un centre des opérations pour déstabiliser le Burkina Faso. Personne ne peut le nier, et nous vous montrerons les preuves dans les jours à venir", a-t-il déclaré avec fermeté.
Ces allégations surviennent dans un contexte de tensions régionales accrues. Le Burkina Faso, en proie à des défis sécuritaires et politiques internes, se trouve également sous la pression de forces extérieures. Selon Traoré, ces bases à Abidjan ne sont pas un secret et leurs activités sont bien connues des autorités burkinabées. Il a toutefois insisté sur le fait que son différend n'est pas avec le peuple ivoirien, mais avec ceux qui dirigent la Côte d'Ivoire.
"Nous n'avons rien contre les Ivoiriens. Mais nous avons quelque chose contre ceux qui dirigent la Côte d'Ivoire", a-t-il précisé. Traoré a également mis en garde contre les conséquences pour les populations locales de ces actions déstabilisatrices.
Mise en garde contre la population
"Dites à vos dirigeants d'arrêter d'héberger des bases arrière contre nous car c'est vous qui allez en souffrir", a-t-il averti.
La réaction officielle du gouvernement ivoirien à ces accusations n'a pas encore été rendue publique. Toutefois, cette situation risque de détériorer davantage les relations déjà tendues entre les deux pays.
Selon lui, la Côte d'Ivoire n'est pas la seule base française en Afrique. Le Benin est aussi impliqué. Il affirme avoir des preuves concrètes de leur existence et de leurs activités.
Rappelons que le Burkina Faso ainsi que le Mali et le Niger ont crée la Confédération du Sahel. Cet acte entérine leur sortie de la CEDEAO.