Un Démenti clair et précis
Récemment, le magazine français Jeune Afrique a publié des informations troublantes concernant la santé de Guillaume Soro, l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne. Ces révélations indiquaient que Soro souffrirait d'une maladie grave et bénéficierait de l'assistance du chef d'État nigérien à la demande du président ivoirien Alassane Ouattara. Mamadou Traoré, un proche collaborateur de Soro, a réagi avec fermeté à ces déclarations.
Lire Aussi
Sur sa page Facebook, Mamadou Traoré a catégoriquement nié ces allégations, les qualifiant de "fausses informations concoctées par les laboratoires du RHDP". Ancien directeur général de l’Institut national de la formation sociale (INFS), Traoré a dénoncé la proximité entre Alassane Ouattara et Marwane Ben Yamed, rédacteur en chef de Jeune Afrique, suggérant que cet article était une manipulation visant à détourner l'attention publique.
Contexte et réactions
L'article, publié le 15 juillet 2024, par Marwane Ben Yamed, évoquait un entretien téléphonique en février dernier entre Ouattara et Soro. Lors de cet appel, Soro aurait présenté ses excuses pour des propos tenus lors de la présidentielle de 2020, lesquels furent acceptées par Ouattara. Ensuite, Soro aurait révélé souffrir d'une maladie grave nécessitant des soins médicaux complexes, ce qui aurait conduit Ouattara à solliciter l'aide du président nigérien Abdramane Tiani pour assurer le suivi médical de Soro au Niger, où il réside depuis son exil.
Défense de Mamadou Traoré
Mamadou Traoré a vigoureusement contesté cette version des faits. Il a affirmé que cette "fake news" visait à détourner l'attention des récentes accusations du capitaine Ibrahim Traoré, président du Burkina Faso, contre la Côte d'Ivoire. Ces accusations concernaient des supposés soutiens ivoiriens à des actions terroristes au Burkina Faso. Traoré a ajouté que cette manœuvre médiatique cherchait à semer la discorde entre les chefs d'État de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Il faut retenir que depuis décembre 2019, Guillaume Soro vit en exil après avoir été accusé de tentative de déstabilisation par le régime ivoirien. Il réside principalement au Niger, au Burkina Faso et au Mali, pays membres de l’AES, après avoir quitté l'Europe.