Arrestation des employés de Sautoc
Selon le communiqué, ces derniers ne faisaient que leur travail. Pourtant, ils ont été retenus en garde à vue pendant plus de 72 heures avant d'être transférés au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan (PPA) sous des accusations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Parmi eux se trouvent une nourrice qui n’a pas pu s’occuper de son enfant pendant cette période, ainsi que des stagiaires cherchant simplement à acquérir de l’expérience professionnelle. Cette situation, injuste sur le plan humanitaire, nous préoccupe grandement.
Par ce communiqué, ils ont tenu à exprimer leur soutien indéfectible à ces employés et à demander leur libération immédiate. Ils n’ont fait qu’accomplir leur mission, notamment en maintenant le service minimum indispensable à la gestion des remboursements et aux échanges avec nos souscripteurs, conformément aux recommandations du Trésor public.
Il est important de rappeler que le Trésor public leur avait demandé de suspendre leurs activités d'investissement pour se concentrer sur le remboursement des fonds. Cependant, cela ne signifiait en aucun cas la fermeture de l’entreprise. Ils ont donc prit en compte ces instructions et ont agi en conséquence.
La volonté de remboursement
Leur objectif principal demeure de rembourser progressivement les montants dus aux souscripteurs, un processus qui nécessite la présence des employés pour maintenir un service minimum, recueillir les préoccupations des clients et trouver des solutions adéquates.
Sautoc nie les accusations de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Par ailleurs, la police a confisqué tous les véhicules de l'entreprise, dont certains appartiennent à des clients qui les avaient déjà payés intégralement.
Sautoc demande une résolution rapide et équitable de cette situation afin que les employés soient libérés et que l'entreprise puisse reprendre ses activités dans des conditions normales.