Aube Nouvelle a recensé quelques incidents dans une vingtaine de localités, notamment à Odienné, Ferkessédougou, Kani, Niakaramadougou, Zuenoula, Gohitafla, Botro, Brobo, Tiébissou, Toumodi, Tanda, Bondoukou. Ces incidents comprennent des saccages d'urnes, des refus de signer les procès-verbaux par des candidats, ainsi que des actes de violence dirigés contre des personnes et des infrastructures publiques, précisément des sous-préfectures et des foyers de jeunes.
Vincent Toh Bi Irié a souligné que malgré ces incidents, la paix a été maintenue. Il s'est réjoui du fait qu'il n'y ait eu ni blessés graves ni morts, contrairement aux élections locales de 2018.
Il a également salué le comportement responsable des Ivoiriens et a exprimé l'importance de ne pas permettre l'implication de voyous et de jeunes dans la perturbation du processus électoral, tout en notant que la Côte d'Ivoire a progressé dans cette direction.
En ce qui concerne les retards d'ouverture des bureaux de vote et les dysfonctionnements, Vincent Toh Bi Irié les a qualifiés de normaux et a souligné qu'ils se produisent dans de nombreux pays, pas seulement en Côte d'Ivoire.
Il a exhorté les pays à mettre en place une revue électorale en vue d'une réforme électorale, estimant que c'est ainsi que la démocratie peut se renforcer.
Par ailleurs, il a appelé la population à attendre les résultats de la Commission Électorale Indépendante (CEI) et à éviter de propager de fausses informations. Il a insisté sur le fait que la CEI est l'organe habilité à annoncer les résultats, exprimant ainsi sa confiance dans le processus démocratique ivoirien.
En conclusion, Vincent Toh Bi Irié a noté que les élections locales ont suscité une forte mobilisation, bien que les chiffres officiels restent à confirmer. La proclamation des résultats a débuté le dimanche et se poursuivent ce lundi.