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CAM TCHIN-TCHIN : 5 conseils à tirer de l'expérience de Jonathan Morrison

Jonathan Morrison, à travers le CAM Tchintchin nous donne des conseils à tirer.
Jonathan Morrison
Jonathan Morrison

Croire en son projet

Jonathan Morrison a cru en son projet alors que tous pensaient que c'était impossible et surtout irréalisable. Il a souvent été invité sur certains plateaux télévisés où les questions posées frôlaient l'humiliation mais jusqu'au bout, il y a cru. Certaines personnalités publiques ont même fait des sorties médiatiques pour le traiter de voleur et de menteur mais il continuait à affirmer que le CAM Tchintchin aura lieu et tiendra toutes ses promesses. Les ondes négatives tournaient tellement autour de ce tournoi qu'à quelques jours du début, plusieurs équipes se sont retirées de la compétition. Il a tout de même continué et à réorganiser les répartitions.

Faire excellemment le travail

Le CAM Tchintchin a commencé timidement. Peu de personnes y croyaient et seuls quelques internautes qui voyaient en lui l'espoir d'une jeunesse ivoirienne responsabilisée, y étaient. Avec le peu de ressources, il a créé un beau spectacle pour les ivoiriens. Mascotte, Kiss Cam, photos centrées sur les spectateurs, pompoms girls… À chaque étape, le nombre grossissait et le palais des sports refusait du monde. Chaque détail comptait pour en faire un ensemble merveilleux. Et lorsqu'il y avait eu un pépin, on prenait des mesures pour éviter la répétition et mieux faire : retrait du capitaine en cas de débordement des supporters, etc.

Rien ne se perd, tout se transforme

Le tournoi de petits poteaux n'est pas une invention de Jonathan. Mais sa modernisation, oui. Il l'a agrémenté. Habituellement, le tournoi se faisait en extérieur et avec peu d'animation de cette envergure. Il a mis en exergue l'affirmation d'Antoine Laurent de Lavoisier qui disait : "Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme".

Cultiver la persévérance et la résilience

Jonathan aurait pu tout abandonner. Malgré les moqueries nationales, les coups durs suite au retrait des équipes, les humiliations, il a cultivé la persévérance. Ces situations ont surtout démontré sa capacité de résilience. Il est tombé mais à chaque fois, il s'est relevé avec de meilleures idées.

Savoir se réadapter

Les choses ne se sont pas passées comme prévu initialement. Le stade n'a pas été construit mais il a trouvé une alternative. Lorsque les équipes se sont retirées, en 24h, il s'est réadapté. Quand il y a eu débordement des supporters, le prix du ticket a été augmenté. Il a su tout au long de ce tournoi, se réadapter.

Le Tchintchin est terminé, Jonathan Morrison et son équipe ont donné des leçons de vie à travers leurs expériences.

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