Lorsque les périodes de grande compétition arrivent, on observe une migration massive des amoureux dudit sport vers le lieu de la compétition. Cette migration, économiquement, est toujours favorable pour le pays hôte. Le continent africain ne fait pas exception. Des compétitions comme la Coupe d'Afrique des Nations sont devenues des attractions touristiques et drainent un monde considérable. Il serait intéressant que les politiques soient accentuées sur le développement de ce secteur.
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Quand on parle de tourisme sportif, on fait allusion à la volonté de voyager pour pratiquer une activité sportive liée à la découverte d'une destination mais aussi participer ou assister à un évènement ou une compétition. Il existe différents types de profils comme le tourisme sportif de spectacle, le tourisme sportif de visite, le tourisme sportif d'action, le tourisme sportif de séjour… Peu importe le profil, ce genre de tourisme est un facteur économique.
Importance économique du tourisme sportif
Les experts estiment qu'environ 900 000 touristes assistent chaque année aux matchs de football de la Première League anglaise. Ces chiffres ne sont pas aussi étrangers en Afrique. Pour la campagne "Visit to Rwanda", le Rwanda a accueilli 8% de plus de touristes qu'en 2017, ce qui est estimé à une hausse de 1,7 millions de visiteurs en 2018. Ce chiffre représente une simple campagne de publicité avec le sponsoring du club d'Arsenal. Mais qu'en sera-t-il, s'ils organisent de plus en plus d'activités sportives internationales ? Et d'ailleurs le Rwanda montre de plus en plus sa volonté de s'inscrire dans le développement de ce tourisme avec l'organisation de la coupe d'Afrique de Basket-Ball en 2021 et le championnat du monde de cyclisme en 2025. En ce qui concerne la Côte d'Ivoire et le tourisme sportif, tout comme le Rwanda, elle exprime sa volonté de s'inscrire dans ce développement. En 2017, elle a organisé les 8e jeux de la francophonie en plus d'organiser pour début 2024, la Coupe d'Afrique des Nations.
Même si les efforts sont perçus, le gouvernement ivoirien peut encore développer ce secteur et en faire un véritable facteur économique du pays.