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Selon le porte-parole du gouvernement, les installations du stade d'Ebimpe ne sont pas en cause

Le Stade d'Ebimpé, récemment sous le feu des critiques en raison de son état de délabrement préoccupant, fait de nouveau la une des journaux. Cette fois-ci, c'est le porte-parole du gouvernement qui prend la parole pour défendre les installations du stade, affirmant qu'elles ne sont pas en cause dans la situation actuelle.

Le Ministre de la Communication Amadou Coulibaly

Suite à l'annulation du match amical entre la Côte d'Ivoire et le Mali et aux critiques formulées par les Ivoiriens et d'autres supporters, le gouvernement a choisi de réagir pour clarifier la situation. Le Conseil des ministres qui s'est réunit le mercredi 13 septembre 2023 en a profité pour aborder les préoccupations soulevées concernant le Stade d'Ebimpé.

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Selon le porte-parole du gouvernement, le Ministre de la Communication et de l'Économie numérique Amadou Coulibaly, les installations du stade ne sont pas en cause dans l'annulation du match ni dans les problèmes observés par les supporters. Il a expliqué que le principal facteur ayant conduit à l'annulation du match était la pluie exceptionnelle et non prévisible qui s'est abattue sur la ville d'Abidjan.

"Je ne vois pas en quoi pour un événement naturel on doit sanctionner des gens, nous devons sanctionner qui ? Le ciel ? C’était une pluie exceptionnelle et heureusement que nous sommes en phase des tests nous allons y remédier pour être prêt en janvier", dit-il en réponse au journaliste Cyprien Kouassi.

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Il a continué en disant que c'est dans un cadre de test que le match Côte d'Ivoire-Mali du 12 septembre 2023 a été organisé. Le seul problème majeur qui a été identifié était celui de l'accès et de la sécurité des 60 000 spectateurs. Les techniciens rassurent sur la résolution de ce problème avec l’achèvement des voies d’accès en construction.

"Cette situation exceptionnelle permet toutefois de faire les ajustements nécessaires pour remédier à tous cas similaires", explique-t-il.

C'est la raison pour laquelle la CAN sera organisée en janvier, mois où il pleut le moins en Côte d'Ivoire.

"On ne peut pas couper des têtes à cause d'un phénomène naturel, c'était une pluie exceptionnelle, on ne peut pas sanctionner quelqu'un pour ça".

Le ministre de la communication a ainsi répondu à certains ivoiriens qui demandaient des sanctions.

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